Lettre à Montreuil d'un conseiller de région sortant

La lettre du maire Conseiller de région de Montreuil Patrice Bessac diffusée dans certains quartiers est une preuve de plus de son refus actuel de s'élever au dessus des partis pour être enfin le maire de tous les habitants.

Mentionnant le contexte des attentats qu'un maire écrive a du sens, nous avons besoin d'une parole publique par nos représentant élus. L'appel au vote, okay. Et ce serait pour cibler un adversaire, ça irait aussi.

Mais Patrice: élu à la tête d'une majorité de gauche plurielle, tu prends une nouvelle fois parti, dès le premier tour, avec l'écharpe du premier magistrat, pour ton seul parti. C'est juste une comm qui devient ridicule quand si souvent revient le terme "s'unir", "apaiser", pour définir la voie municipale choisie. Qui est encore dupe?

Je prend quelques arguments de cette lettre :

1/ le désir, après les attentats de vivre dans '"une société apaisée où chacun respecte son voisin". Patrice : ton voisin il vote aussi socialiste, il vote aussi écolo, et pourtant il a voté pour toi. Commence par respecter ceux qui t'ont porté aux responsabilités au lieu de rester au service d'un clan.

2/ "[les candidats] de la liste "Nos vies d'abord"[...] sont pour vous une garantie. Car ce sont des femmes et des hommes qui respectent leurs engagements.

Patrice :

-tu es sur cette liste;

-tu t'étais engagé à démissionner du conseil de région;

-TU N'AS PAS TENU CET ENGAGEMENT! C'était pourtant pas dur!

3/ La métropole du Grand Paris, où la voix de Montreuil doit être entendue, notamment sur les transports, la prolongation des lignes. Le front de gauche pour porter cette voix? Pardon mais le discours du front de gauche de Montreuil sur le Tram 1 est une belle confusion et on se demande dans quelle mesure il ne devient pas l'allié objectif de Rivoire le maire UDI de Noisy le Sec (et donc de Pécresse) en flattant avec démagogie les résistances très NIMBY ou bagnolocrates des uns et des autres, quitte à faire prendre du retard aux chantiers, à rester dans le déni sur des coups partis de ce chantier qui doit avancer.

Le n'importe quoi continue de présider à la comm et à la parole publique dans cette ville. Du coup ce blog va vivre encore quelque temps. La liberté d'expression, malgré la réserve. Je brave les interdits. Normalement le FDG aime bien.

Pour ce qui me concerne les attentats du Vendredi 13 ont coïncidé avec l'info que la ville de Montreuil menait à mon encontre des démarches juridique par rapport à mon usage limite de la liberté d'expression. Au delà du paradoxe du discours et des actes on pourra constater toute l'efficacité de cette stratégie d'intimidation comminatoire.

Pas de démocratie sans contrepouvoir. On ne cherche pas à se tuer, Patrice. On peut faire vivre toutes nos idées dans cette ville. Et c'est tant mieux parce que sur certains sujets on ne se convaincra pas.