16 Juin 2020
Tandis que la lutte du Méliès a permis de réintroduire un directeur fautif, quelques années plus tard une mobilisation citoyenne a conduit à la fermeture d'une usine toxique dirigée par un patron voyou. Certains syndicats et partis ouvriéristes défendaient l'emploi que générait l'usine SNEM malgré la pollution au Chrome VI, l'épidémie de cancers dans les environs et chez les employés, et les manquements avérés à de nombreuses lois et règlements commis dans cette usine, traitant de "bobos" les riverains qui défendaient l'application du droit industriel et urbain. Les puissants commanditaires de la SNEM, Airbus et Alstom, pouvaient freiner l'action des services de l'Etat pour le maintien de leur sous-traitant. Les manquements à la législation du CNC et de la gestion d'un établissement publics sont avérés et reproduits au Cinéma Méliès. Mais les politiques, associatifs et représentants majoritaires CHS-CT ont choisi de passer sous silence les témoignages de souffrance et de maltraitance de plusieurs agents du cinéma. Au nom de l'excellence culturelle?