28 Mai 2020
Mai 2012. S'il fait écrire par les journalistes complaisants qu'il est tenu par le devoir de réserve et ne peut donc s'exprimer sur la situation, Stéphane Goudet active ses réseaux sociaux (car le devoir de réserve ne s'étend apparemment pas à son facebook suivi par des milliers de personnes) professionnels et politiques pour présenter comme un scandale et une menace de privatisation l'embauche d'un second directeur pour le cinéma Méliès. Le scandale serait d'autant plus grand que l'annonce paraîtrait pendant le festival de Cannes, moment où il serait... quoi, vulnérable et sans défense? Il utilise à son profit les réseau et contacts qu'il s'était constitué en 2008 lors de la campagne perdante de Jean-Pierre Brard. Je fais un retour au présent pour dire que tandis que le Palais des festivals de Cannes, qui n'a pas pu abriter l'évènement du fait du COVID19, a hébergé des sans abris, on cherchera en vain un acte remarquable de ce directeur artistique si exceptionnel, si indispensable, responsable d'un si bel équipement. Le seul débat, évènement "COVID" repérable est une conférence zoom sur "Ceux qui nous restent", film à sa gloire, avec sa cour d'affidés, où on le voit vautré sur son canapé dégoiser son conflit avec Voynet qui serait une querelle d'égo tandis que je serais un syndicaliste vert-jaune selon un des anciens agents du cinéma. Et il pense animer à la reprise un débat sur la souffrance au travail. C'est une idée qu'il pourrait suggérer aux syndicats. Soyons clairs : si le Cinéma Méliès en a fait moins que tous les autres d'Est-Ensemble alors qu'il a plus de moyens que tous les autres, c'est que lui et son équipe vont mal.