20 Février 2018
Ce soir en avant-première, puis pour plusieurs semaines en sortie nationale, "l'Insoumis" de Gilles Perret sera projeté au Méliès. Si tout le gratin insoumis sera présent il semble bien que sur sa seule valeur cinématographique cette oeuvre ne vaille pas qu'on en fasse tout un fromage. Mais indéniablement c'est une oeuvre POLITIQUE, servant un projet et une faction POLITIQUE, dans un cinéma encore une fois utilisé comme objet POLITIQUE.
Alexis Corbière prétend nous représenter mais ce n'est pas la famille. Il a refusé de se prêter à ce qui est maintenant une tradition municipale, celle du parrainage républicain. Il ne parrainera pas un élève étranger sur le dispositif de Réseau Education sans Frontière, considérant que ce n'est pas le rôle d'un député. La famille, le clan de Corbière, ce n'est pas les habitants de Montreuil, notamment ceux les plus fragiles. Sa famille, c'est la France Insoumise.
Et parfois on peut avoir l'impression que ce cinéma, c'est celui de la famille insoumise. On va rappeler en passant comment une secrétaire du Parti de Gauche (ancêtre de la France insoumise) a bénéficié d'un favoritisme éhonté pour obtenir la convention d'occupation de l'Espace public. On va aussi rappeler, car c'est la famille, que Milan, le fils de Juliette Prados, assistante de Mélenchon qui a tout comme Corbière bénéficié de la campagne de l'Insoumis par une société d'autoentreprise son fils, donc, fut un temps employé dans cette fabrique Utile aux insoumis. Sans doute pour ses compétences et ses mérites.
On va rappeler que "la sociale", le précédent film de Gilles Perret est resté PLUSIEURS MOIS DURANT à l'affiche au Mèliès, et ce pendant la campagne présidentielle.
Il en est un autre qui profite bien du cinéma public subventionné. Le douteux patron François Ruffin peut dire merci à celui qui se fait sans vergogne passer pour le patron du Méliès et y règne en maître, Stéphane Goudet. Le film pétri de mépris de classe de ce bourgeois déguisé en prolo fut largement mis à l'honneur. il peut allègrement faire vendre son journal par les petites mains militantes et se faire passer pour le héros de toutes les luttes, notamment celle pour le bien-être au travail. Depuis l'affaire Mermet et sa prise de position en faveur du grand homme avec absence totale d'empathie pour les victimes je considère Ruffin comme un imposteur, un rentier de la lutte, la grosse escroquerie de la gauche de la gauche. Chaque effet de manche de ce tartuffe confirme tout le mal que je pense du bonhomme.
Pas étonnant qu'il s'entende si bien avec Stéphane Goudet, toujours sous le coup d'une plainte pour harcèlement moral dont on attend les suites ou non suites. C'est lent mais nous sommes en attente de décisions judiciaires sur des faits de harcèlement moral, ni Montreuil ni Est-Ensemble n'ayant pris leurs responsabilités en tant qu'employeurs devant une quantité invraisemblables d'abus et d'irrégularités de droit, de FAITS DE HARCELEMENT. Ah si. Ils ont attaqué le lanceur d'alerte.
Elle est pas belle la neutralité du service public? Pour info, dans une semaine, Stéphane Goudet sera mon collègue. Des élus d'Est-Ensemble ont découvert le personnage car il s'efforce de négocier une augmentation de salaire. Individuellement, bien sûr, pas pour les soutier du cinéma. Avant celà il serait bon qu'on connaisse précisément sa fiche de poste, qui conditionne la légalité ou non de son activité accessoire. On ne connait plus son salaire exact mais c'est plus de 2500 euros par mois pour officielement moins de 8h de travail mensuel. Salutations aux élus de Montreuil et d'Est-Ensemble, ce jet de bile leur est dédié.