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Mélies de Montreuil : ceux qui nous restent en ligne

En plus du site meliesmontreuil.com officiel ou officieux il y a pour notre cinéma PUBLIC deux chaines youtube qui vous auront peut-être échappé. Voilà une vidéo présente sur l'une d'elles. La présentation de "Ceux qui nous restent" par Stéphane Goudet, Corinne Bopp et Abraham Cohen. Bien qu'aillant acheté des places je n'ai pas assisté moi-même à la séance. C'est un fait qui a été commenté. Et sur lequel je vais revenir en développant ceci : Montreuil a perdu le Nord moral en défendant encore et toujours les turpitudes de Stéphane Goudet. point Godwin et Reductio ad Voynetam, si Goudet provoque et rebondit ainsi sur mes provocations, c'est pour éviter que l'attention se fixe sur le harcèlement moral. oh et ensuite on parlera de cette vidéo de présentation et avec ce qui nous reste de temps, de "ceux qui nous restent", le film.

Vous vous rappelez que j'ai été mis à pied pour avoir passé les bornes de l'obligation de réserve sur ce blog, n'est ce pas? Vendredi 13 octobre en fin d'après midi je vais au Méliès pour acheter des places pour cette séquence. Soyons clair, c'est par devoir. Vous croyez que ça me plait de donner du pognon à ce projet? Des personnes impliquées dans cette affaire où il est bien question de souffrance au travail veulent savoir ce qu'il en est. Vu le thème du film il est légitime de penser qu'il puisse y être affirmées des "vérités" dépréciative sur la valeur professionnelle ou humaine de certains. Voynet, on s'en fout. les politiques on s'en fout. Mais les employés territoriaux que je représente n'ont pas à subir un film à charge. Je ne dis même pas diffamatoire. Allez, si, je le dis : nous étions un certain nombre à penser que ce film pouvait être diffamatoire à notre égard. En tant que militant politique on aurait été à postériori vers la justice. Et sans doute pas pour défendre l'honneur de Voynet, qui se débrouille assez bien toute seule pour gagner des procès contre Goudet. Mais en tant qu'agent du service public on espère pouvoir compter sur une certaine protection et une certaine sérénité dans l'exercice de nos mission.

Vous vous rappelez que j'ai été mis à pied pour avoir passé les bornes de l'obligation de réserve sur ce blog, n'est ce pas? Vendredi 13 octobre en fin d'après midi je vais au Méliès pour acheter des places pour cette séquence. Soyons clair, c'est par devoir. Vous croyez que ça me plait de donner du pognon à ce projet? Des personnes impliquées dans cette affaire où il est bien question de souffrance au travail veulent savoir ce qu'il en est. Vu le thème du film il est légitime de penser qu'il puisse y être affirmées des "vérités" dépréciative sur la valeur professionnelle ou humaine de certains. Voynet, on s'en fout. les politiques on s'en fout. Mais les employés territoriaux que je représente n'ont pas à subir un film à charge. Je ne dis même pas diffamatoire. Allez, si, je le dis : nous étions un certain nombre à penser que ce film pouvait être diffamatoire à notre égard. En tant que militant politique on aurait été à postériori vers la justice. Et sans doute pas pour défendre l'honneur de Voynet, qui se débrouille assez bien toute seule pour gagner des procès contre Goudet. Mais en tant qu'agent du service public on espère pouvoir compter sur une certaine protection et une certaine sérénité dans l'exercice de nos mission.

 Un film évoquant souffrance et conflit du travail, accusation de détournements de fonds et de faux en écriture, il faut comprendre que nous, syndicalistes nous y intéressions. Il faut comprendre aussi que nous soyons moyennement motivés pour offrir du bon argent pour se faire pourrir. Abraham Cohen dit qu'il n'a eu aucune pression du politique, qu'il ne l'a montré à personne. Il ne mentionne pas que moi, ainsi que l'administration d'Est-Ensemble, avons séparément demandé à voir ce film. il l'a refusé. Il a honte à ce point? 

On y reviendra mais si j'avais pu le voir sans payer je l'aurais fait. Quant au fait que trop de paires d'yeux voient mon icône (Dominique Voynet, mon icône...) déchoir? Je pense que si comme me l'assure de ses protestations Corinne Bopp aucune personne n'est mise en cause dans ce film, le risque venant de moi c'est qu'au contraire un maximum de paires d'yeux le voient! Comme je l'ai dit ailleurs, "Voynet, je l'emmerde". Et comme en plus le film est très mau... Oups j'allais spoiler.

Quand, le vendredi 13 octobre je me suis présenté à la caisse du cinéma, j'ai demandé des places pour "ceux qui nous restent".

"Combien de places?

-Celles qui vous restent"

Ceux qui me connaissent savent que je risquerais gros pour un bon mot et celui là en était un. Je risquais de me retrouver à signer un chèque de plusieurs centaines d'euros au trésor public. Avec pour conséquence une capacité de perturbation de la séance.

On pourra gloser sur la probabilité que ce chèque soit transmis et encaissé. Par l'administration et la compta d'Est-Ensemble. Mes collègues. Abstraction faite du détail que la paye y est meilleure qu'à Montreuil (donc le non transfert du personnel a constitué des milliers d'euros de manque à gagner pour les agents du cinéma), le chèque ne serait pas passé qu'entre des mains ennemies.

Et sur comment se serait déroulé la séance si j'avais eu la possibilité de distribuer plus de 200 tickets. Que peu de paires d'yeux se posent sur ce chef d'oeuvre? MOUHAHAHHAAHAHAHAHAHAHHAHA

 

Là on rajoute une notion, syndicaliste. A la mords-moi-le-noeud, comme dirait certaine caissière à l'affiche? Passons. Stéphane Goudet raconte ce qu'il veut, il adopte un comportement indigne de la fonction publique si il veut, il s'excite sur mes faits et gestes si il veut. ça me permet de placer sans vergogne ses posts facebook qui avait déjà un statut public. Je ne crache pas sur une prose de fiction de si belle qualité.

Là on rajoute une notion, syndicaliste. A la mords-moi-le-noeud, comme dirait certaine caissière à l'affiche? Passons. Stéphane Goudet raconte ce qu'il veut, il adopte un comportement indigne de la fonction publique si il veut, il s'excite sur mes faits et gestes si il veut. ça me permet de placer sans vergogne ses posts facebook qui avait déjà un statut public. Je ne crache pas sur une prose de fiction de si belle qualité.

Le courage, c'est faire ce qui est juste, malgré le risque. Dénoncer le fait que Goudet provoque de la souffrance au travail par ses abus, chacun jugera si c'est lâche ou courageux. 

Venir à la soirée? ça aurait été courageux? Téméraire? J'y ai pensé, j'en ai parlé avec des amis, un certain nombre m'ont conseillé de ne pas y aller.

Plus tôt dans la journée, lors du CHS-CT d'Est-Ensemble j'ai donné une charge catilinaire contre cette séance. Etait-ce la peine de jouer ensuite mon Isadore GreenBaun, plombier juif qui interrompit un congrès nazi à New york? Isadore Greenbaun était courageux car ce qu'il a fait était juste. Perturber la séance du film "Ceux qui nous restent" lui aurait donné un écho qu'il n'a pas eu malgré ces fameux 550 spectateurs.

Cet absence assourdissante d'écho autour de cette projection est peut-être finalement la meilleure justice faite à ce film.

Et le courageux de la soirée c'est selon moi Abraham Cohen. Il faut du courage pour assumer un film pareil. Un public complaisant ça peut aider.

Ah! le courage. Il faut du courage pour résister. Pour lutter, contre les injustices de ce monde ou la maladie. Pour ester en justice. Pour dénoncer le harcèlement moral. Pour balancer un porc. Pas pour aller au cinéma, normalement, sauf s'il s'agit d'un acte de résistance aux nazis

Ah! le courage. Il faut du courage pour résister. Pour lutter, contre les injustices de ce monde ou la maladie. Pour ester en justice. Pour dénoncer le harcèlement moral. Pour balancer un porc. Pas pour aller au cinéma, normalement, sauf s'il s'agit d'un acte de résistance aux nazis

Comment ça? Quel rapport?

On est en fin d'article et de toute façon il y a belle lurette que le débat concernant le Méliès est mort à Montreuil. Alors voici mon analogie pourrie. Imaginons que ce film soit suspecté d'avoir un contenu antisémite : on répondrait au représentant de la LICRA qui demanderait à le voir "Désolé, attendez la séance, achetez une place, il en reste une entre Jean-Marie Le Pen et Dieudonné". 

Genre j'allais assister à la séance entre les insoumis, les brardistes et la cgt, cette bande de stals qui me pourrit depuis quatre ans parce que je n'ai pas pris le parti de Goudet?

Je le dis très tranquillement, quand Goudet et Abraham Cohen débarquaient avec leur caméra et une horde de fanatiques haineux dans des réunions publiques, c'était un comportement de fachos. Là ou la séduction, la persuasion, la manipulation ne fonctionnait pas, Goudet mettait en oeuvre l'intimidation. 

Et quand rien ne marchait, il lâchait au final un post facebook puant. 

 je ne pose pas en August Landmesser refusant de faire le salut nazi comme le raconte la photo. Et je ne traite pas Goudet de nazi comme le ferait un vulgaire Jean-Luc Mélenchon

Je dénonce cependant les méthodes abjectes de Stéphane Goudet. La plus grave est la répétition du mensonge : ça fait au moins trois fois que Goudet écrit publiquement que je voulais acheter 200 places pour vider la salle et protéger l'image de Voynet. C'est un mensonge. et comme disait Hitler " Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité. "

C'est aussi semble-t-il un proverbe polonais. Mais ce que je dis c'est qu' avec Goudet on est dans une logique totalitaire, et qui devrait être résistible si l'opinion publique de Montreuil n'avait pas perdu la boussole. Je vous renvoie à la lecture de François de Smet sur la reductio ad hitlerium et le point Godwin.

Vous remarquerez que Stéphane Goudet ne mentionne jamais mes accusations rabâchées de harcèlement moral. Posez vous la question : ne les considère-t-il pas comme diffamatoires? ce sont des accusations gravissimes!

 

BON ALORS! ET CE FILM???

Donc je n'en ai vu que des extraits sur téléphone portable, et j'ai eu des retours de mes August Landmesser, qui ne sont pas resté les bras si croisés que ça. Donc ce qu'on peut dire

-Le film est de très mauvaise qualité au niveau de l'image et de la photo. Pour un film tourné en 2014 c'est techniquement indigent

-Deux heures c'est trop long et quand on ne s'y intéresse pas plus que ça et qu'on n'a pas à être poli on part avant la fin

-Si quelqu'un de parfaitement averti de l'affaire a pu suivre la chronologie, rien n'est clair pour quelqu'un de moins au fait. Les enjeux sont incompréhensibles

-Ce qui crève l'écran c'est la SOUFFRANCE des agents encore en poste, qu'on voit sur leur lieux de travail et dans leur vie privée. Contraste avec la belle mine de Stéphane Goudet, qui protège bien la sienne.( Rappelons que cette séance était dédiée à un agent décédé, et que Goudet a lié son décès à l'affaire à plusieurs reprises. Je veux bien qu'on dise que marquer un point Godwin est inacceptable, mais THIS!)

-Dominique Voynet est dure. QUEL SCOOP! Vous croyez quoi, que je vais vous démentir ou la défendre? Elle manque évidemment d'un certain nombre de qualités humaines. Mais soyons clairs c'est par contraste que les staliniens ont l'air vachement caliente. gentils.

-La CGT et notamment sa secrétaire sont exemplaires d'humanité, de pondération, de compassion et d'efficacité. LOL (On m'a dit aussi que Goudet tirait la gueule après la projection. Peut-être que la branlée que s'est prise la CGT aux élections du COS de Montreuil ne l'a pas arrangé dans son storytelling)

-Le montage (qui n'était selon Périphérie pas achevé une semaine avant la projection) permet opportunément de présenter des scènes de l'entre deux tours des municipales où l'EQUIPE semble prendre parti pour le vainqueur. Rassurez vous il n'avaient pas mis tous les oeufs dans le même panier, mais la situation a ulcéré les brardistes qui ont compris la déloyauté de Stéphane Goudet à leur égard. Là je dirais bien fait pour leur gueule. 

-ce film n'a pas de date de sortie prévue. Son potentiel commercial parait relativement faible, et je suis rassuré sur sa capacité de nuisance. 

Conclusion : on peut continuer de répéter que je complote pour empêcher sa diffusion. Mais je me permet de dire que ma thèse, c'est que ce film est trop mauvais et trop indigne pour être diffusé sans piston haute pression.

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M
tiens c'est bizarre , aucun commentaire , autrefois tout le monde défoncait le propriétaire de ce blog , mais apparemment tout le monde s'en fout et moi je n'ai rien compris à cet article
Répondre
Y
Concernant les commentaires les consignes du Gourou ont changé. Qu'est ce que vous ne comprenez pas?