Legislatives Montreuil Bagnolet : Une personnalité dans la tente d'une réponse (1)

LETTRE D’UNE « PERSONNALITE MONTREUILLOISE » A Gaylord Le Chequer.

Monsieur l’Adjoint au Maire et candidat aux élections.

Tous les Montreuillois me connaisssent sous le nom du Marseillais.
Bien sur à vos yeux, je suis quantité négligeable, je ne suis pas une personnalité digne d’intérêt, n’étant pas adhérant du parti communiste, ou employé municipal, ou chef d’entreprise. Et puis je suis du quartier des Morillons bien éloigné de vos préoccupations.
Néanmoins je suis bien connu des Montreuillois, et tous connaissent mon histoire ; celle d’un homme qui par amour pour sa femme a voulu se suicider dans le centre de quartier de son enfance.
Si je m’adresse à vous, c’est que vous êtes l’unique responsable de la situation dans laquelle je me trouve. Celle d’une personne sans logement, à la rue, obligée de dormir chez ceux qui veulent bien m’accueillir. Et pourtant je suis locataire d’un logement appartenant à la mairie de Montreuil (donc à chacun d’entre nous), mais dont vous êtes Monsieur LE CHEQUER le seul détenteur.
Je vous rappelle les faits dont vous êtes responsable.
J’ai toujours respecté les autorités qui nous dirigent et suivi ce qu’elles me demandaient de faire. Ainsi n’ayant plus la force de demeurer dans l’appartement dans lequel je vivais avec ma femme j’ai fait une demande de logement à l’office public de l’habitat de montreuil. Vous m’avez demandé de rendre mon logement, tout en me promettant un relogement. J’ai rendu mon logement de l’OPHM. Je me suis retrouvé à la rue, j’ai dormis dans une tente devant la mairie. Puis vous m’avez proposé un logement dépendant de votre quota d’attribution en juin 2016. Vous m’avez fait signé une convention. J’ai visité ce logement avec ma mère et sur ses conseils j’ai refusé l’attribution de ce logement puisqu’il était manifestement insalubre. Je vous ai écris mon refus par un courrier en date du 27 juin 2016. Je préfèrais faire étudier ma demande de logement social qui datait de plusieurs années ; car je pensais qu’au vu de l’ancienneté de ma demande et de ma situation de sans domicile j’avais de bonne chance que mon dossier puisse être retenu. Mais vous m’avez fait convoqué et puis vous m‘avez dissuadé de suivre cette voie. Nous avons signé une nouvelle convention en juillet 2016 et nous avons convenu que puisque vous m’aviez promis une remise en état du logement pendant l’été, j’emmenagerai le 1 septembre 2016. Confiant, j’ai effectué toutes les démarches nécessaires à une nouvelle domiciliation. J’ai souscris une assurance, déclaré ma situation à la caisse d’allocation familiale et bien d’autres choses encore. Mais depuis le 1er septembre de votre part aucune nouvelle. Vous n’êtes jamais disponible, jamais présent à votre bureau en mairie, pourtant vous n’êtes pas invisible sur Facebook toujours affairé à vous prendre en photo dans les manifestations publiques.
Cela ne vous empêche pas de savoir que la mairie de Montreuil touche la CAF pour le loyer du logement qui est censé être le mien mais dont vous avez les clés, de savoir que chaque mois je paye une assurance pour ce logement, de savoir que je suis à la rue avec mes affaires dans un garde meuble.
Je m’interroge de savoir si c’est du fait de votre mépris ou de votre incompétence que je me trouve dans cette situation humiliante d’étaler publiquement mes difficultés personnelles.
A l’époque ou vous serviez Jean-Pierre Brard, vous étiez plus abordable, aujourd’hui ou vous êtes en charge de l’urbanisme de notre ville et ou vous touchez des indemnités de près de 4000€ par mois, je suis obligé de constater que vous n’assumer pas vos responsabilités. Si vous avez la prétention de vouloir représenter vos concitoyens, d’avoir entre vos mains une partie de leur vie, je vous donne le conseil de les respecter et de respecter vos engagements.
Dans l’attente que vous assumiez vos responsabilités, je vous prie de recevoir Monsieur l’adjoint au maire, de la part du Marseillais (une vraie personnalité montreuilloise) de sincères salutations.