9 Mars 2016
La présentation du troisième budget Bessac approche à grand pas. Si la majo peut survivre à quelques dissenssions, le budget c'est LE VOTE qui définit une majorité, qu'elle soit nationale ou municipale. Si En 2015, malgré une ou deux réserves, tout le monde souriait sur la photo, on sent maintenant à certains indices que les sourires se feront plus crispés, voire que ça peut même grimacer. CHEEEEZZZZE!!!!!!
Alors, Patrice est-il toujours le phénix des hôtes de ce Montreuil-sous-Bois? Le parisien révèle aujourd'hui qu'un sondage a été commandé pour mesurer l'état de l'opinion à Montreuil après deux ans de mandat. Rien de choquant à cela, on peut juste à la rigueur s'étonner de l'intérêt de mesurer la popularité de certains noms... et demander très vite COMBIEN.
Combien? Car en effet en ces temps de crise la communication sur les dépenses est cruciale. Ce sondage en lui même ne va pas déséquilibrer les comptes de la ville mais il pose une question sur le mandat Bessac. On doute que ce sondage soit au bénéfice de toute la majorité. Plus probablement du seul front de gauche, voire plus surement du seul parti communiste, vu l'état du front à cette heure. Bon, chères quelques centaines de lecteurs réguliers, on est tous d'accord pour dire qu'on veut connaître le taux de popularité de Nordine Rahmani? Bien sûr que oui! Aussi je lance un appel à quiconque aurait ce sondage à me le transmettre pour diffusion sur ce blog. Oui je sais que je risque une plainte de Michel Namura si je fais ça. Allez. j'assume, et sur cette demande de Glasnost on clôt pour le sondage.
Alors : l'argent. Le budget. Aucun doute, ça dérape. J'ai déjà parlé ici et là de certains marchés publics qui ne semblent pas guidés par la moinsdisance financière. Je n'aurai de cesse de répéter que pour le Méliès, si le coût moral est insupportable et me mobilise, le coût financier est également terrible et payé très injustement par tous les montreuillois sans que tous en profitent.
Le personnel municipal proteste car c'est lui qui est le plus en effort. Il le fait d'une façon très intelligente et a bien échappé au considération partisanes. Il est bon de voir qu'il y a là un contre pouvoir et que la CGT majoritaire n'a rien d'un syndicat maison. Au passage ils relèvent certains choix très contestables comme celui des enrobés sur les pieds d'arbre. (Dont je parlerai bientôt. TREMBLEZ, PLATANES). Il y a des gros bougers dans le personnel, des contrats pas renouvelés, des pressions... Du harcèlement? Le mot est prononcé. On sent poindre dans la gestion du personnel des trucs détestables qui tiennent de l'épuration idéologique. On paye des indemnités de licenciement pour faire place à des camarades qui seront bien en vue. On ne reconduit pas le préventeur en énergie, l'employé le plus rentable de Montreuil, à hauteur de millions d'euros de dépenses évitées pour la ville. Parce qu'il est syndicaliste FSU et écolo?
La comm? Voilà bien un budget qui concentre tout le malaise budgétaire de ce mandat. Embauches de camarades, marchés douteux, placardisations, pressions... Reprise en main politique?
Le mot est lancé et de tous ces choix plus ou moins couteux et plus ou moins contrôlés, beaucoup semblent dictés non par l'intérêt général, non même par l'intérêt de la majorité... Mais par les seuls choix idéologiques, non concertés, de la composante front de gauche la plus restreinte.
Lors du budget on va nous dire que les temps sont durs. Que l'état nous doit (donc c'est la faute aux socialistes). Que la situation à l'arrivée de Bessac était catastrophique (donc c'est la faute aux écolos). Pour cette entame de troisième année il va peut-être falloir que Patrice Bessac assume aussi certains de ses choix coûteux.
Le sondage commandé doit montrer les effets de la politique (ET DE LA COMM!) de Bessac sur l'opinion. La revanche idéologique procommuniste, anti verte et anti gouvernementale, combien nous coûte-t-elle?
Et les 21 élus hors front de gauche, disons même les 30 hors parti communistes doivent-ils être solidaires et comptables de ces caprices idéologiques? Si ces dérives laissant croire à un retour du pire communisme municipal des années 80 persistent dans le budget 2016, si on nous impose encore plus de boulets rouges issus de villes perdues par le pc et, tout à fait au hasard, si trop de ressources sont mobilisées pour soutenir la candidature aux législatives d'un héritier communiste, la majorité va certainement y laisser plus que des plumes. Et pas pour le meilleur bien du colonel Fabien!