10 Février 2016
La 100 000ème spectatrice du méliès est une élève de la Sorbonne dans le master codirigé par le codirecteur du Méliès. Le hasard semble servir de généreuses rasades à Stéphane Goudet et ses relations sorbonnardes... A moins que, plus simplement, il abuse de la bienveillance universitaire et de celle la ville de Montreuil
J'avais publié les entrées des 20 premières semaines au cinéma Méliès et révélé que le 100 000ème spectateur avait assisté à une séance le 4 ou le 5 janvier. C'est ce que nous confirme le dernier journal municipal en nous révélant le visage de cette spectatrice en page 2.
Soukaïna Qabbal se prête complaisamment à cette mise à l'honneur. "Etudiante en 5ème année de Cinéma à la Sorbonne", elle "et ses camarades de promo fréquentent "le plus possible"" le Méliès "pour l'exigence de la programmation" notamment.
Vous ne devinerez jamais qui est le codirecteur de son master... oh excusez moi j'ai spoilé un peu plus haut! Donc le Méliès est le répère des sorbonnards du Master de Goudet. Rien d'étonnant, on peut trouver dommage que la spectatrice à l'honneur n'ait pas un profil plus "populaire" mais ce n'est pas le seul pauvre Charlie qui décroche le ticket d'or de Willy Wonka. Il y a aussi les gosses de riches. C'est peut-être sans trucage qu'une élève du directeur du cinéma soit mise à l'honneur. Et c'est pas comme s'il lui avait offert un stage... Oups... il se trouve que les stagiaires en programmation au Méliès sont bien parfois des élèves de Stéphane Goudet. Qui est présenté de façon mensongère comme EXPLOITANT DU MELIES sur la page de présentation du diplôme à la Sorbonne.
J'ai souvent dénoncé que Stéphane Goudet avait commis des actes constitutifs de harcèlement moral. D'après Patrice Bessac il a été réintégré et tout s'est réglé SANS BLESSER PERSONNE, la page des difficultés est tournée et c'est un succès populaire. C'est un déni complet et grave parce qu'il y a quand même eu des maltraitances... des blessés et de longs arrêts maladies.
Au fait l'objectif que se fixe la direction de 250 000 entrées par an ne correspond pas au projet initial (320 000), et est loin du seuil de rentabilité de l'équipement (280 000). Mais c'est le chiffre qu'on peut atteindre sans faire d'effort de conquête de nouveaux publics. Sans ouvrir la programmation à un cinéma plus populaire. Comment? Mais non! C'est un cinéma élitiste, pour étudiants en master de Goudet. Selon moi la programmation n'est pas si bonne et fait de solides erreurs : par exemple qu'on passe à côté des Tuche 2 par snobisme passe encore, mais qu'on ait pas "Chocolat" en sortie nationale est affligeant. Ce cinéma est celui de l'argent public de 100 000 habitants d'une ville pauvre. Ce n'est pas un jouet pour universitaire.
Que Willy Wonka fasse à sa guise dans sa chocolaterie n'est pas un problème. Mais Le Méliès est un cinéma public dont Goudet n'est en rien l'exploitant ni le propriétaire. Sa tendance à mélanger les genres est stupéfiante et finit par en écoeurer beaucoup.